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Le foncier agro-pastoral chez les peuls et le peuple Sara dans le Moyen Chari : Quels mécanismes de gestion des conflits et des ressources partagées ?

Mahamat Foudda Djourab (Université de N’Djamena)

La population vivant dans la région du Moyen - Chari sont attachées à la terre et au bétail. Les deux secteurs participent au développement socio-économique de la localité. On retrouve le peuple Sara autochtone depuis des longues années, s’est ouvertes aux autres peuples immigrés, notamment les peuls. Cet espace foncier du Moyen-Chari est favorable à l’agriculture et à l’élevage. Les Sara exploitent plus le secteur agricole et le renforcent avec l’élevage. Quant aux Peuls, ils sont reconnus dans le secteur de l’élevage. Chacun exploite sont secteur en fonction de la représentation qu’il a de la terre et de l’élevage. Les circonstances ont forcé un partage permanent de leurs espaces. Pourtant le Sara vit sur une zone pleine de symbole. Il y a entre autres des endroits sacrés et des forêts sacrés. Le pâturage n’est pas autorisé dans tous les espaces. Mais le Peul étant une personne fortement liée au bétail, se préoccupe en permanence de la vie de son troupeau. Face à cette ambivalence, on se retrouve face à des difficultés de gestion des espaces compte de tenu de méconnaissance des réalités de l’autre qui est un partenaire historique d’une part et de la non-innovation vis-à-vis de l’explosion démographique et de la rareté des zones de pâturages qui se confondent de plus en plus avec les zones champêtres. Ce qui engendre des conflits et des tensions larvées. Ce travail sera élaboré une méthodologie basée préalablement sur les approches socio anthropologiques de la perception et du comportement de l’agriculteur et de l’éleveur dans la gestion des espaces. Aussi, une technique d’entretien sera menée pour collecter des données pratiques auprès du public cible. Enfin, le travail sera complété par des observations de terrain afin de saisir les enjeux permanent de gestion des ressources liés au foncier.