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Dynamique des activités agricoles et pastorales dans la vallée du Mandoul au Tchad : quelle politique foncière innovante imaginer pour un pâturage apaisé ?
Frédéric Reounodji (Université de N’Djaména)
L’intervenant est Géographe-aménagiste, enseignant-chercheur à l’Université de N’Djaména, actuellement Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Ses travaux de recherche abordent en particulier les questions liées à l’aménagement de l’espace et la gestion ressources naturelles, en particulier la problématique de sécurisation des systèmes pastoraux et l’approche de gestion concertée des ressources pastorales.
Depuis une trentaine d’années, les ressources de la vallée du Mandoul sont soumises à une forte pression agricole et pastorale sans précédent, sous l’effet de la croissance démographique et de l’expansion des activités agricoles et pastorales, pression accentuée de nos jours par l’arrivée massive des réfugiés, chassés par la crise politico-militaire centrafricaine. Alors que l’augmentation de la pression sur les ressources suscitent beaucoup d’enjeux et alimentent de vives tensions entre les différents usagers en compétition sur les ressources de la vallée, la question posée est de savoir quelles sont les modalités d’accès et d’exploitation des ressources naturelles, compte tenu de la diversité des acteurs et de leurs pratiques ? La présente communication porte sur la dynamique des activités agricoles et pastorales dans la vallée du Mandoul. Elle vise à analyser les pratiques d’exploitation des ressources naturelles par les différents acteurs pour appréhender les problèmes de cohabitation soulevés par ces pratiques.